Patrimoine. La richesse de Sigy-le-Châtel

Comptant un peu moins d’une centaine d’habitants, le village de Sigy-le-Châtel est très marqué par la présence des ruines de l’ancien château féodal –dont les premières traces remontent au Xe siècle à travers une construction en bois– et de l’église romane qui lui fait face. Les hameaux de Hautecour, de Corcelle et du Gué Gallet ajoutent à la beauté du village.



S’il n’y a plus aujourd’hui d’exploitation implantée sur Sigy-le-Châtel, la commune reste vouée à l’élevage. Un village qui est inscrit à l’Inventaire des sites depuis 1982 et, à ce titre, protégé.


Sauvegarder le patrimoine du village

Créée en 1974 pour aider la commune à faire face à d’importants travaux, l’association de la Sauvegarde de l’église et du patrimoine fait en sorte de pérenniser l’édifice religieux de style roman datant du XIIe siècle. Une bâtisse remarquable qui a vu la réhabilitation de sa voûte, de son arc doubleau et de ses contreforts extérieurs. Alors qu’il y a eu une réparation complète de la toiture –autrefois en laves– en tuiles plates, l’association poursuit sa démarche de protection et de sauvegarde du patrimoine historique et culturel de la commune en donnant la priorité à l’église. Mais aussi de mise en valeur des monuments dans leur ensemble. Ainsi, au fil des années, les bénévoles ont permis la réfection intérieure de l’église, la restauration d’une statue en bois de saint Symphorien, patron de l’église et du village, du XVIIe siècle, de trois lavoirs, d’un four à pain et des croix du village. Sans oublier l’entretien de la mémoire des lieux-dits par la pose de plaques de rues et de chemins ou, encore plus récemment, le remplacement du grand portail de l’église à l’identique avec l’ancien. Comptant une soixantaine d’adhérents, l’association de la Sauvegarde de l’église et du patrimoine organise plusieurs évènements pour poursuivre ses actions. À l’image de concerts à l’église, d’un festival de théâtre au vieux château –pour la première fois–, d’une brocante et d’une randonnée du printemps baptisée la Dîmerie.

Régis Gaillard