Journées Alfred Cortot du 4 au 8 juillet 2012

A l'occasion du cinquantenaire de la disparition du célèbre pianiste, la SAAST, en partenariat avec la ville de Tournus, rend hommage à ce grand artiste à travers une exposition au musée Greuze, du 25 juin au 23 juillet, des concerts et une masterclass.

http://www.journeescortot.fr/
http://www.deezer.com/fr/music/alfred-cortot
http://www.philippecharpentier.net/article-27012353.html

Alfred Cortot - Nyon (Suisse) 26 septembre 1877 – Lausanne (Suisse) 15 juin 1962

Alfred Cortot était cousin du compositeur Edgar Varèse,


et se réclamait d'une parenté avec le sculpteur Jean-Pierre Cortot ( 1787-1843, à qui l'on doit un des bas-reliefs de l'Arc-de-Triomphe - "L'Apothéose de Napoléon" - et le fronton de l'Assemblée Nationale. Ce sculpteur avait donné son nom à la rue Cortot, à Montmartre, où vécurent les compositeurs Berlioz et Satie ; son portrait par Ingres est au musée d'Alger.)


Alfred Cortot est considéré comme le plus illustre des pianistes français de son temps. Mais il a été tout autant un pédagogue réputé et influent, faisant alterner tout au long de sa vie concerts et enseignements.
Il débuta le piano à 5 ans au conservatoire de Genève.
Ses parents déménagèrent à Paris en 1886 afin qu'il puisse poursuivre ses
études au conservatoire de Paris. Il y resta dix années et obtint en 1896 un
premier prix de piano. La même année il fut nommé chef d'orchestre à Bayreuth.

Il donne en 1902 la première exécution du Crépuscule des Dieux en France, ainsi que celle du Requiem Allemand de Brahms, et la Légende de Sainte Elisabeth de Liszt.



Il fonde en 1905 avec Pablo Casals et Jacques Thibaud un trio de musique de chambre, dont la réputation internationale sera vite établie. En 1919, il crée avec nom. Ses ouvrages de musicologie restent toujours des références (Les principes rationnels de la technique pianistique



Dans son ouvrage « Principes rationnels de la technique pianistique », il développe sa méthode, selon laquelle la subjectivité et la recherche personnelle doivent accompagner le travail des doigts, des poignets et des bras. Il est également l’auteur de nombreuses éditions de travail d’œuvres du répertoire romantique.
– La musique française de piano, tout comme ses interprétations de Chopin, Schumann, Schubert, Liszt, Brahms, Debussy, et tant d'autres, gravées dans la cire. Enfin, il faut compter au nombre de ses élèves de très grands pianistes du XXe siècle : Clara Haskil, Sansom François, Setrak, Yvonne Lefébure, Marcelle Meyer, Vlado Perlemuter, Thierry de Brunhoff, etc...



Alfred Cortot n'a jamais connu qu'un seul engagement : aimer et servir la musique. L'immense notoriété qu'il a acquise au cours de l’entre-deux guerres l’amène, à partir de 1940/41, à assurer plusieurs missions dans le cadre du Secrétariat Général des Beaux-Arts. Il pourra ainsi organiser la profession musicale, grâce à la création, fin 1943, du Comité professionnel de l'art musical et de l’enseignement libre de la musique, dont il sera le premier Président.



Après la guerre, il retrouvera toute son audience de grand pianiste international, donnant entre 1945 et 1958 près de mille concerts dans le monde. Le Japon, qui en 1952 donne son nom à l’une de ses îles – Cortoshima – illustre bien le rayonnement d’Alfred Cortot au soir de sa vie.





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